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mardi 31 mai 2011

OMS : le téléphone portable «peut-être cancérogène»

Mauvaises Ondes (Partie 2)
Mauvaises ondes (Partie II)
 

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'OMS estime que l'usage des téléphones portables devait être considéré comme «peut-être cancérogène pour l'homme» selon un communiqué du mardi 31 mai 2011.

Cette annonce survient à l'issue d'une réunion qui a rassemblé pendant 8 jours à Lyon une trentaine d'experts de 14 pays.

«Les preuves qui continuent à s'accumuler sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2B (un des cinq niveaux de la classification qui définit des produits «peut-être cancérogènes» pour l'homme)», a estimé Jonathan Samet, président du groupe de travail, lors d'une conférence de presse téléphonique.

Le groupe de travail a fondé cette classification sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l'usage du téléphone sans fil. Ce classement signifie qu'il peut y avoir un risque et qu'il doit y avoir une surveillance.

Gliomes et Tumeurs du nerf auditif

Les experts ont analysé les centaines d'études déjà publiées sur le sujet. L'éventuelle association entre les téléphones sans fil et les cancers porte essentiellement sur les gliomes et des neurinomes de l'acoustique (tumeurs du nerf auditif). Le risque potentiel concernait plutôt des gros usagers (30 minutes/jour pendant plus de 10 ans). Les experts estiment que des études complémentaires à long terme sont nécessaires pour affiner cette classification. En attendant, ils demandent à ce que des mesures pragmatiques, comme la promotion de kits mains libres, soient prises pour réduire l'exposition individuelle.

En revanche, les ondes radars, les micro-ondes et les émetteurs de signaux radio, télévision ou de télécommunications sans fil (antennes-relais) n'ont pas été classés faute de données suffisantes.

L'Organisation mondiale de la santé classe les produits ou les agents utilisés par l'homme en cinq groupes selon leur niveau de risque de cancer. Le groupe 1 recense les 107 agents cancérogènes pour l'homme. Le groupe 2A, les produits dits «probablement cancérogènes» (59), le 2B les substances «peut-être cancérogènes» (266), le groupe 3, les agents «inclassables» et le groupe 4, les «probablement pas cancérogènes».

 
Pénétration des ondes de portable dans le cerveau
 

mardi 24 mai 2011

Rôle de la tomodensitométrie au Bangladesh

Rôle de la tomodensitométrie dans l'évaluation des tumeurs cérébrales pédiatriques.
Rôle de la tomodensitométrie dans l'évaluation des tumeurs cérébrales pédiatriques.
 
Qu'est-ce que la tomodensitométrie?
La tomodensitométrie ou scanographie est une technique d'imagerie diagnostique basée sur l'utilisation de rayons X et d'un système informatique complexe (détecteur, amplificateur et ordinateur).
 

 
Un total de 42 cas de tumeurs cérébrales pédiatriques (étude du département de radiologie du Square Hospital à Dhaka) ont été étudiés sur une période de deux ans. L'étude visait à évaluer l'efficacité de la tomodensitométrie (CT) dans le diagnostic pré-opératoire des tumeurs cérébrales pédiatriques en corrélant les résultats de l'imagerie postopératoire et les résultats histopathologiques. La densité, l'effet de masse et l'augmentation du contraste de la lésion ont été étudiés en tant que variables d'efficacité primaire de la tomodensitométrie. Dans la présente étude, les tumeurs cérébrales pédiatriques étaient :
  • l'astrocytome,
  • le médulloblastome,
  • l'épendymome
  • et le craniopharyngiome.
Dans 18 (42,9%) cas les tumeurs ont été supratentorielles et 24 (57,1%)ont été sous-tentorielles. Les résultats de la tomodensitométrie dans les différentes tumeurs intracrâniennes sont fortement corrélées à celles de l'histopathologie. Les tests de validité pour la tomodensitométrie ont été trouvés être à 88,9% sensible, spécifique à 100% et environ 95% de précision dans le diagnostic de l'astrocytome. De même, la sensibilité, la spécificité et la précision pour un médulloblastome ont été respectivement de 100%, 96,9% et 97,7%. Pour le craniopharyngiome les valeurs ont été 85,7%, 100% et 97,7%.
 
L'étude conclut que la tomodensitométrie est une modalité d'imagerie précieuse dans le diagnostic préopératoire d'une tumeur cérébrale pédiatrique en raison de son excellente caractérisation des tumeurs.
 
Références :
PMID : 21548545
Auteurs : Haque MZ, Karim ME, Al-Azad S, Mahmood-uz-jahan.
Dept. of Radiology and Imaging, Square Hospital Ltd. Dhaka.

mercredi 18 mai 2011

Mauvaises ondes

Mauvaises ondes
icone télévision

Emission télé :

"Les mauvaises ondes"

 

Mercredi soir sur France 3 a été diffusé à 20h35 un documentaire de 80 minutes de Sophie Le Gall, intitulé"Les mauvaises ondes".

Ce documentaire est consacré aux ondes électromagnétiques qui sont partout dans notre vie quotidienne aujourd'hui : micro-ondes, Wi-Fi, téléphonie cellulaire.
« 64 millions de téléphones portables sont en activité, utilisés par des adultes, mais aussi des adolescents ou même des enfants », indique le texte de présentation sur le site de la chaîne.

« L’Etat, devant l’inquiétude grandissante des citoyens, édicte des normes. Mais protègent-elles réellement notre santé ? Les scientifiques s’affrontent à coup d’études contradictoires. Mais lorsque les résultats auxquels ils parviennent sont inquiétants, il semblerait que les chercheurs soient discrédités et que le financement de leur recherche soit plus difficile à obtenir. Reste une question cruciale : les ondes sont-elles dangereuses pour la santé ? ».

Ce documentaire est rediffusé sur France 3 le samedi 21 mai à 02h25 mais vous pouvez également le visionner à partir de ce lien :

voir le documentaire les mauvaises ondes

Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : France
Nationalité : français
Date de sortie : 2011
Durée : 1h30
Tous publics


jeudi 5 mai 2011

Les tumeurs du cerveau chez l'enfant : études sur 10 ans dans la vallée du Cachemire

Les tumeurs du cerveau chez l'enfant : études sur 10 ans dans la vallée du Cachemire
carte de l'Inde et du Cachemire
Références :
PMID : 21546761
Auteurs : Nayil K, Makhdoomi R, Ramzan A, Zahoor S, Rasool M, Wani A, Dhar A, Mubeen B, Singh S, Bhat R, Kirmani A.
Département de Neurochirurgie de l'Institut Médical des Sciences SHER-I-KASHMIR à SRINAGAR, Inde.
 

Les tumeurs cérébrales chez les enfants représentent les secondes tumeurs les plus fréquentes après les hémopathies malignes.

Le Département de Neurochirurgie de l'Institut Médical des Sciences de Srinagar (Inde) met en évidence la structure démographique après une analyse rétrospective des tumeurs cérébrales chez les enfants de la vallée du Cachemire pris en charge dans au Département entre 2000 et 2009.

L'étude a porté sur 248 patients pédiatriques atteints de tumeurs cérébrales.
Les paramètres analysés sont l'âge, le sexe, la localisation des tumeurs et les sous-types histopathologiques ainsi que le grade de la tumeur. Le Département a également fait une comparaison entre les fréquences des variétés communes de la tumeur dans la première et deuxième périodes de 5 ans. 111 tumeurs (44,75%) ont été supratentorielles, 137 (55,25%) ont été sous-tentorielles. Le ratio hommes-femmes était de 1,4:1. Les proportions des tumeurs de bas grade et de haut grade ont été de 60 et 40%, respectivement.

La tumeur la plus fréquente dans lasérie était l'astrocytome. Les tumeurs les plus fréquentes dans les compartiments supratentorielles et sous-tentorielles ont été respectivement le craniopharyngiome et le médulloblastome.
L'expérience reflète un profil démographique différent des tumeurs cérébrales pédiatriques par rapport aux autres régions du monde.

 
Photo vallée du Cachemire